54ème session du CFMM à l’École militaire
Le conseil de la fonction militaire de la marine (CFMM) se réunissait pour sa 54ème session du 16 au 20 novembre 2015 à l’Ecole militaire. La séance plénière s’est déroulée le 20 novembre sous la présidence de l’amiral Rogel, chef d’état-major de la marine (CEMM), et de monsieur le conseiller technique social du ministre de la Défense et des plus hautes autorités de la marine.
L’ordre du jour de cette session portait principalement sur la rénovation du dispositif de concertation et sur les associations professionnelles nationales militaires (APNM). Hormis les travaux relatifs au thème de la session et l’étude des projets de texte inscrits à l’ordre du jour, le conseil a pu échanger avec l’amiral Chaplet (IGAM), le vice-amiral d’escadre Prazuck (DPMM), les chefs des bureaux PRH et PM2 ainsi qu’avec les présidents de l’association des anciens élèves de l’école navale (AEN) et de la fédération nationale des officiers mariniers (FNOM).
Le conseil a rendu un avis favorable aux deux projets de décrets d’application des dispositions législatives, relatives aux APNM et aux organismes consultatifs et de concertation. S’agissant des APNM, le conseil ne remet pas en cause la nécessite de faire évoluer le dispositif de dialogue dans les Armées, et prend acte de l’intégration de représentants des APNM au conseil supérieur de la fonction militaire (CSFM). Il estime toutefois que des règles innovantes devront être mises en œuvre car ces associations, auxquelles pourront adhérer tous les marins en activité, participeront a des degrés divers au dialogue.
Le CEMM a rappelé que la loi relative a la création des APNM a été votée. il a souligné l’importance d’intégrer cette nouvelle composante au dialogue, de manière constructive, et il a salué l’initiative conjointe de l’AEN et de la FNOM pour inciter à la création d’une ou plusieurs APNM marine. Le CEMM a dit comprendre le sens des discussions qui ont animé les travaux du conseil et conduit à ses propositions. Elles font ressortir l’attachement des membres au modèle actuel de concertation et au besoin d’un minimum de garantie.